L’actualité des dernières semaines a été marquée par des débats parfois virulents sur la thématique écologique.

Figures de proue de ce mouvement, les jeunes ont manifesté leur souhait de ne pas recevoir une terre souillée en héritage. Si leurs protestations sont légitimes, il est prudent d’aborder cette question d’un point de vue biblique.

A la fin de sa création, Dieu a considéré que son œuvre était « très bonne » (Gen 1:31). L’Eternel avait donc mis à disposition de l’homme un univers parfait et exempt de souillure.

Mais la chute d’Adam a impacté l’ensemble de la création, avec des effets visibles encore aujourd’hui (lire Rom 8:19-23) :

« … Jusqu’à ce jour, la création toute entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ». Romains 8:22

Les problèmes écologiques actuels sont donc la conséquence d’un lent et long processus de dégénération. Mais Dieu rétablira toutes choses, dans les derniers temps, avec la création de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre (Ap. 21:1).

Un comportement à adopter, et deux à éviter

Dans cette attente, quelle doit être l’attitude du chrétien ? Il y a un comportement à adopter, et deux à éviter.

Tout d’abord, ne pas sombrer dans l’extrémisme écologique. Ce n’est pas notre empreinte carbone qui nous fera gagner le ciel, mais bien notre acceptation du sacrifice de notre Seigneur (Romains 10:9).

Ensuite, prendre garde de ne pas adorer la création, mais bien le Créateur. Enfin, le chrétien peut adopter un comportement éco-responsable raisonnable et respectueux de l’environnement.

Une façon adaptée de répondre au mandat originel, qui nous exhorte à prendre soin de la terre que Dieu nous a confiée (Gen 2 :15).

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